DÈS MON PLUS
JEUNE ÂGE IL N’Y AVAIT
PAS QUE LES “CHARS”
QUI ME PASSIONNAIENT

 

J’ai eu ma première moto à l’âge de 12 ans, soit une Yamaha 60 cc que nous avions acheté mon frère Marius et moi. Ensuite, une deuxième toute neuve de marque Gitane à l’âge de 13 ans. Plusieurs autres s’ensuivirent ce qui nous a permis d’apprendre l’entretien et la mécanique sur ces machines pas trop compliquées pour de jeunes adolescents de l’époque où il n’y avait pas de Nintendo.

C’est à l’âge de 15 ans que mon frère Marius ma amené à une compétition de motocross à Prévost dans les Laurentides (Vallons Forestiers précisément). Voilà le summun sur deux roues que je me suis dit et ça a été une révélation, dès lors je rêvais de devenir pilote de cette discipline très exigeante physiquement. Étant déjà sur le marché du travail à 16 ans, j’ai demandé à mon père de signer l’autorisation afin d’obtenir ma licence, et devant un refus de celui-ci j’ai dû attendre mes 18 ans pour me procurer cette fameuse licence de la CMA (Canadian Motorcycle Association).

La journée de ma fête…

La journée de ma fête…
Pour fêter mon dix-huitième anniversaire je me suis rendu chez “Alary Sport”, un endroit très connu pour moi puisqu’on se procurait toujours nos pièces à cet endroit. Je savais qu’il y avait la moto que je voulais en inventaire, soit une YZ 125 de compétition. La vente fut très rapide pour M. Alary car je crois qu’il m’aimait bien et c’était réciproque. Alors, il ne manquait que l’équipement et la licence qui ne furent que des détails pour que je me lance dans cette belle aventure, dont les compétitions se déroulaient un peu partout en province. J’ai dû également faire l’aquisition d’une remorque que j’ai trouvé usagée et à bon prix.

Et devinez avec quel véhicule je remorquais tout ça? Et bien, une Cadillac décapotable de 1969 qui devenait très poussièreuse assez rapidement! L’année suivante c’était ma Buick Riviera 1971 rouge “Candy” qui a pris la relève car les compétitions étaient le samedi et, pendant l’été la Cady servait à la location pour les mariages qui se déroulaient également le samedi. Donc, je laissais celle-ci à un ami qui avait le plaisir non seulement de faire les noces pour moi mais de rouler la voiture tout le week-end! Je faisais “tripé” les autres coureurs avec mes bagnoles alors qu’eux avaient en majeure partie des Pick-up ou des Camino. Pour partager les frais très onéreux des compétitions je me suis associé avec mon ami qui était également très bon pilote et même très casse-cou. Marc-André Bigras n’avait pas de remorque donc tout ça faisait le bonheur des deux “tordeux de poignées’’.

École de motocross

Afin de raffiner mes performances je me suis inscrit à deux écoles de pilotage, celle de Honda à Saint-Jérôme et la deuxième commandité par Can-Am et qui avait lieu à Cowansville durant tout un week-end et ceci avec hébergement. Les profs de cette dernière étaient les pros de l’époque tels que Charles Désourdy, le regretté Gérald Kimpton, Christain Éthier et quelques autres dont les noms m’échappent. Mais je peux vous dire que Charles Désourdy était le John Daily du Motocross, un peu bien enrobé et doté d’une personnalité très attachante, il était spectaculaire, super rapide et extrêmement talentueux, j’ai appris beaucoup de lui, même si je ne suis pas resté pour toutes les séances de pratiques du dimanche. J’ai couru à l’époque des frères Gaby et Serge Grégoire de Joliette, Mario Paquette de Saint-Jérôme et Ross Peterson qui courait dans 3 classes soit, 125, 250 et ouverte (open) grosse cylindrée. Je me rappelle également d’Arnaud Bernard qui était à ses débuts et qui a fait partie de l’élite quelques années plus tard. Laissez-moi vous dire que pour faire trois classes, il faut être en super forme physique car ce sport est l’un des plus exigeants et des plus difficiles au niveau cardio et endurance toutes catégories confondues. Après quelques années et plusieurs montures soit sur Yamaha YZ, Kawasaki KX et en majeure partie sur Honda CR, je me suis retiré la tête haute sans blessures graves et avec de très beau souvenirs du sport que j’ai tant aimé pratiquer.

Pour conclure mon histoire…

Lorsqu’en 1987 je suis devenu estimateur en dommages, mon expérience moto m’a servi énormément puisque mes patrons de l’époque me donnaient des estimations de dommages à effectuer sur des motos accidentées. Ce qui fait en sorte qu’aujourd’hui je possède beaucoup de connaissances dans ce créneau également, ce qui me permet d’évaluer adéquatement des motos anciennes et des modifiées peu importe le niveau.

Fait important à noter…

Les évaluateurs qui travaillent pour PG Évaluation examinent les machines, captent les numéros de séries et vérifient la condition item par item. Les dossiers sont par la suite acheminés à notre siège social et c’est moi-même qui complète les rapports en inscrivant les extras et les modifications avec les détails et les bons termes.

Et n’oubliez pas, aucune autre firme n’est autant spécialisée que PG Évaluation. Alors optez pour PG, les 2 lettres qui ont du prestige!